mercredi 30 juillet 2008

Saint-Christophe-en-Oisans-La-Bérarde Parc national des Ecrins

Une fois n'est pas coutume, nous avons abandonné nos vélos pour remettre nos chaussures de marche. Ah, retrouver de temps en temps les paysages et les sensations de la vraie montagne ça fait du bien... même si ça fait mal aux pieds et aux genoux. On a fait une toute petite promenade mais c'était génial. Jugez plutôt. Au fait, La Bérarde , c'est là :


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La petite chapelle de La Bérarde juste au dessus du parking. Départ de la balade.


Des cailloux et des fleurs, des fleurs et des cailloux. Mais quels cailloux ! Quelles fleurs !


Félix a pris des jumelles. Je lui avais dit : "Dans ce parc on peut voir assez facilement des chamois ou des bouquetins, mais il ne faut pas faire de bruit, il faut se promener sans parler ni chanter." Il a fait des efforts pour se taire autant qu'il a pu mais on n'a rien vu, ça n'était pas un bon jour...


Sur le bord du sentier une petite fontaine et sur cette fontaine une petite gamelle et au dessus de cette gamelle un petit panneau sur lequel est écrit : Laissez-moi sur place. Merci.


Indiana Jones n'a qu'à bien se tenir...


Plein les yeux !


J'ai eu le malheur de lui dire "Prends la pose !". Et voilà.


Encore une. Clic !


De l'eau vive, des névés.


Trois planches jetées sur quelques pierres et ça fait un pont à toutes épreuves.

dimanche 13 juillet 2008

Canal du Midi 6 Castelnaudary Moussoulens

Nous refaisons cette année le Canal du Midi mais de Castelnaudary à Béziers.


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1er jour : En fait nous commençons réellement le trajet à Béziers ville natale de Pierre-Paul Riquet qui donna naissance au canal au XVIIème siècle.

Nous avons laissé la voiture dans le garage d'un hôtel à Béziers près de la gare. Hier soir nous avons pu admirer un feu d'artifice magnifique. C'est le bruit qui nous a attiré. Contrairement à ce que nous avions fait il y a 2 ans, nous faisons le trajet en train le 1er jour. Et comme on peut le voir ici dans le miroir, le moral est au beau fixe !

Castelnaudary, c'est parti ! Que de bons souvenirs... Nous retrouvons le plan d'eau et la péniche à touristes que Félix avait piloté.

Et le canal avec sa piste toujours ombragée. Il faut quand même avoir le bon guide pour toujours savoir sur quelle rive elle se trouve sinon gare aux culs-de-sac ! Cette année il y a une quantité absolument incroyable de canards tout au long du parcours.

Les éclusiers sont aussi des artistes...

Nos fiers destriers.

Cette année, j'ai réussi à fixer de manière solide un petit drapeau sur le vélo de Félix. Bien utile pour les quelques parties routières que nous devrons faire pour rejoindre nos chambres d'hôtes.

Sur cette seconde partie du canal il y a nettement plus de bateaux.

Habituellement l'eau ne coule que sous les ponts. Ici elle coule dessus et dessous ! C'est une des curiosités du canal : il enjambe au moyen d'un pont une petite rivière...

Le fiston et son père. Il a grandi : "Je vous attends à la prochaine écluse." dit-il maintenant.

40 km plus tard, nous sommes déjà arrivés à notre chambre d'hôte à Moussoulens. Petit repas sur la terrasse après un plouf dans la piscine.

C'est où, c'est où ? Allez, je vous donne l'adresse, ça s'appelle La Rougeanne et c'est une très bonne adresse. Ce soir, notre hôtesse nous propose très gentiment de nous amener à Carcassonne pour admirer son célèbre feu d'artifice avec mse à feu des remparts ! Alors que nous n'avions rien prévu, nous verrons ainsi notre deuxième feu d'artifice du 14 juillet.

Canal du Midi 7 Moussoulens Carcassonne

Eh oui, toute petite étape aujourd'hui : les aléas des réservations nous imposent quelquefois de devoir choisir entre une étape trop courte ou un peu trop longue. Et avec Félix je choisis toujours la plus facile. On en profite pour traîner un peu plus et prendre des photos.

Le conseil du jour : pour éviter de se brûler les fesses au moment du départ, mettre les vélos à l'ombre...

Des écluses techniques à plusieurs niveaux mais toujours aussi belles.

Par contre l'arrivée à Carcassonne laisse à désirer : chemin étroit voire dangereux, plein de bosses, de trous, de gadoue. Nous échangeons en anglais avec un groupe de cyclistes espagnols qui venaient juste de prendre le canal dans l'autre sens. On les rassure, il y a juste 500 m comme ça, mais après c'est superbe jusqu'à Toulouse, ou Bordeaux, ou New York, ou même San Francisco !

Nous ne sommes pas arrivés pour autant, il faut traverser Carcassonne pour aller complètement au sud, à Villalbe : ce soir nous mangeons et dormons chez l'habitant, une sympathique et dynamique vigneronne qui nous fera goûter sa production. Impressions de terroir authentique que ce soit dans l'assiette, dans les verres ou dans la soirée. Je n'ai pas trouvé de lien Internet, j'avais déniché cette adresse en cherchant sur les pages jaunes je crois.

Et il y avait une piscine avec un plongeoir !

Canal du Midi 8 Carcassonne Puichéric

Nous retournons à la gare de Carcassonne où nous reprenons le canal. Cette fois le parcours dans l'autre sens, bien que toujours urbain, nous paraît plus facile et moins dangereux : nous savons où nous allons et à peu près combien de temps ça va durer.

Mais nous sommes quand même contents de retrouver la tranquilité du canal et de ses écluses. Ici, une triple écluse. L'éclusier est juché dans une sorte de mirador qui lui permet de surveiller les maneuvres des touristes. On nous confirmera ce dont nous nous doutions :
Claire : "Ca arrive qu'il y ait des couples qui se disputent ?"
L'éclusier : "Tout le temps..."

Et toujours plein de canards. Toujours aussi mignons.

Par moment le paysage prend des allures et des odeurs de Provence.

Nous faisons la connaissance d'une petite chienne très mignonne et très gentille. A défaut de connaître son vrai nom, nous décidons de l'appeler "Carla", allez savoir pourquoi... Ca faisait marrer Félix. L'éclusier, à qui elle appartient, nous dit : "Ah non, surtout pas Carla ! Elle s'appelle Sissi." Pourtant le lendemain quand nous le retrouverons (les éclusiers gèrent souvent plusieurs écluses), il se rappelait de nous et il m'a bien semblé qu'il l'appelait désormais lui aussi "Carla".

Et c'est toujours aussi beau.

Parmi les éclusiers se cachent de véritables artistes...

avec pas mal d'humour.

Félix rêve de participer aux maneuvres des bateaux. Il proposera même ses services et de temps en temps on lui lancera une corde pour les arrimer. C'est le bonheur.

Nous arrivons à Puichéric mais Félix veut absolument faire un petit tour dans le village avant de rejoindre notre chambre d'hôte : c'est juste pour atteindre les 100 km !
Nous passerons une excellente soirée : il y a avec nous six autres cyclotouristes très sympathiques. Et nos hôtes Grands Bretons exilés ne parlant quasiment que l'anglais, le repas sera international, amusant et animé.

Canal du Midi 9 Puichéric Ventenac-en-Minervois Le Somail Argeliers

Quand l'Alouette croise la Tourmente ! Il n'y a pas que de petits bateaux de plaisance, il y a ausi de vrais péniches et que ce soit pour se croiser comme ici ou pour passer les écluses, c'est une autre paire de manches.

Et toujours autant de canards.

De temps en temps on trouve sur le parcours des ouvrages un peu bizarres. Je pense que ce doit être un déversoir pour la gestion des trop-pleins quand il y a de fortes précipitations.

Halte repas dans une aire aménagée. Nous y trouverons, et mangerons, des pignons de pommes de pin !

Le seul petit ennui technique : j'ai voulu passer une bosse sans m'arrêter et mon protège chaîne - ou mollet c'est selon - a touché et a sauté.

Un des rares commerces le long du canal. Pause glace.

Ambiance. Je l'aime bien celle-là.

Un autre déversoir mais cette fois, le passage est à gué, pas de pont.

Et Félix qui ne manque pas une occasion de faire le coui... euh le guignol.

Petite pause à Ventenac-en-Minervois.

Re-petite pause au Somail. Ca va, on ne force pas trop.

Encore une photo sympa.

Et notre maison/table d'hôte La Tour d'Argeliers. Je crois que sont des endroits et des accueils comme ici qui nous donnent envie de continuer à découvrir notre beau pays. Bon, en fait, ils sont suisses... Nous dormirons tout en haut de la tour (11ème siècle) et ce que ne dit pas le site, c'est que dans la bibliothèque il y a une quantité incroyable de BD ! Félix a adoré l'endroit.