mercredi 19 mai 2004

Luc-en-Diois Remuzat

Cette année, une boucle dans la Drôme sur 5 jours.

Le parcours du premier jour :



Nous passons devant le tout petit village de Poyols et attaquons la montée vers le col de Frémol. Facile.

Euh... Ca monte quand même !

Le col passé (ça nous a bien pris 2 heures), nous soufflons un peu à Bellegarde et y mangeons notre casse-croute.

Un peu plus loin, le château de la Charce ou ce qu'il en reste. Une occasion de faire une petite pause.

Nous passons La Motte-Chalancon et arrivons à Rémuzat. En fait notre chambre d'hôte est un peu plus loin sur la route de Rosans et il y a une petite côte bien raide pour y accéder. Mais la demeure vaut le déplacement.

Un fauteuil, un chien sympa... le bonheur. On mangera sur place. Le soir, nous partagerons notre repas avec des Suisses venus chercher des fossiles dans la région qui en regorge. Ils nous donneront quelques bélemnites, fossiles d'une sorte d'ancêtre de la seiche en forme de balles de fusil.

Rémuzat Mollans-sur-Ouveze

Le parcours du deuxième jour :



Nous attaquons la petite route qui passe par le col de Soubeyrand.

La même un peu plus tard : ça grimpe.

Nous arrivons en vue du village de Le Poët-Sigillat. Drôle de nom mais bigrement joli.

C'est un petit village qui respire encore le moyen-âge. On visite et on y mange assis à l'ombre sur un banc. On s'apercevra un peu plus tard qu'on est rentré sans s'en rendre compte chez quelqu'un... La dame nous laissera finir notre repas mais pas vraiment contente, on la comprend.

Nous continuons et passons devant la chapelle de Pierrelongue. Curieux, non ?

Petite visite de Mollans-sur-Ouveze. Mais nous ne dormirons pas là, notre gite se trouve au début de la route de Montbrun-les-Bains au bord du Toulourenc. Il ne font pas à manger mais il y a une cuisine à notre disposition. Nous mangerons des coquillettes, sans beurre, et du jambon avec du pain sec. Frugal. De vrais aventuriers.

Molllans-sur-Ouveze Eygalayes

Le parcours du troisième jour :



Ce matin nous sommes doublés par une grande quantité de cyclistes. Des vrais, ceux avec les maillots qui vont bien. Forcément, nous on s'arrête même quand on n'est pas fatigué comme ici pour prendre en photo le joli village de Reilhanette.

Mais Montbrun-les-Bains est encore plus beau avec ses maisons en falaise. On ne s'en lasse pas.

Fini la rigolade : voilà la montée de Barret-de-Lioure qui n'en finit pas...

Mais si, ça finit toujours par finir. Allez, on a mérité une petite photo au Col de Macuègne.

Et l'avantage du vélo c'est que les descentes sont géniales. On prendra un café à Sédéron et nous mangerons et dormirons à l'auberge d'Eygalayes. Ambiance village super sympa. : tout le monde se connaît. Le soir nous apprenons qu'un rallye automobile est organisé pour le lendemain et que certaines routes risquent d'être interdites à la circulation. En vélo, ça ne fait pas vraiment sourire... Un rallye en plus ! Passons...

Eygalayes Rosans

Le parcours du quatrième jour :



Le matin, la route vers le Col St Jean est ouverte, mais l'aubergiste nous prévient que la route que nous avions prévu de prendre, qui allait de Laborel à Rosans en ligne droite, sera fermée. Allez, c'est les vacances, on ne va pas laisser quelques malades du carburateur nous pourrir la vie. Profitons du paysage.

Plus que quelques mètres...

Et voilà le col.

La route était bien barrée à Laborel. A Orpierre nous allons nous renseigner au Syndicat d'initiative où une charmante dame nous explique qu'une autre route est possible en passant par Lagrand. Bon, on va faire 57 km au lieu des 38 prévus mais ça devrait aller. Ce qui est le cas : c'est presque tout plat. Allez, j'arrete de râler.

Une petite photo à Montlay. Le panneau en bois précise Montlay Haut et Montlay Centre. Les gens du coin ont de l'humour.

Le soir, nous mangerons et dormirons dans une chambre d'hôtes juste avant Rosans. Ambiance super décontractée et très familiale, on a bien mangé et bien rigolé : au début du repas, un très jeune couple manifestement très amoureux est venu demander tout timidement s'il restait une chambre. OK, le patron leur indique la chambre sans les accompagner. Ils y vont, puis 5 minutes plus tard on voit le pauvre garçon revenir encore plus timide et demander s'ils peuvent avoir une autre chambre avec un seul lit plutôt que des lits jumeaux. Grand éclat de rire ! Ca doit être l'humour du coin... Rustique mais sympa.

Rosans Luc-en-Diois

Le parcours du cinquième jour :



Comme d'habitude, nous ne nous éternisons pas le dernier jour : ça fait 5 jours que nous n'avons pas vu le petit et ce n'est pas le moment de traîner. Mais il y a quand même 2 cols à passer aujourd'hui : une petite photo au col de Pomerol.

Et une dernière au col de Fremol. J'ai l'air content, non ? Sans doute parce qu'on va refaire en descente la montée du premier jour.

mardi 6 avril 2004

Tunisie Djerba


Agrandir le plan



Djerba, c'est en Tunisie et c'est là :
Et, en dehors du complexe hôtelier et des petites villes, ça ressemble plutôt à ça :

Il y a même des chameaux utilisés essentiellement pour les touristes, le plus dur étant de les dresser pour qu'ils attendent sagement qu'on arrive à grimper.

Et moi ?

Là, ça y est ! On a fière allure, on dirait presque Lawrence d'Arabie. Presque...

Mais revenons aux dures réalités de la vie. A cette saison, même en Tunisie l'eau est encore un peu fraîche, mais ça va, on devrait survivre. Moi, l'Africain, j'ai quand même réussi à attraper un coup de soleil comme rarement : il faut dire que je m'étais fait faire un "gommage" par deux mamas tunisiennes qui m'ont mis la peau complètement à nu. Je ne savais pas ce qu'était un gommage, maintenant je sais.

On s'est imaginé d'aller faire un tour en bateau. Des pirates, il paraît. On n'est pas sûr que ce soit une bonne idée, encore une mauvaise attraction pour touristes ?

Eh bien pas du tout. Attraction pour touristes certes, mais haut de gamme voire de haute voltige !

Les bateaux sont magnifiques, des reproductions dont je ne sais si elles sont vraiment fidèles mais on y croit. Félix est ravi. Un des bateaux s'appelle Barberousse, Arudj ou Oruç (en turc) Barberousse était un pirate célèbre dont le port d'attache était Djerba, (ne pas confondre avec son frère Khayr ad-Din Barberousse).

Wikipedia nous apprend que Barberousse vient de la déformation de Baba Oruç, autrement dit Papa Oruç ! Les aventures des deux frangins sont absolument incroyables. Il doit exister des bouquins racontant leur vie. A découvrir.

Revenons à nos pirates : incroyables ! Une animation hors pair, des jeux pour les grands, pour les enfants, beaucoup d'humour - décalé - se moquant de nous, les français, avec nos manières un peu précieuses voire efféminées, notre crême solaire jusque sur nos lunettes, mais aussi des allemands avec leur gros ventre et des italiens réputés encore plus pickpockets que les tunisiens, c'est dire ! Et tout ça en finesse, démontant les idées reçues en grossissant le trait. Bravo ! Repas à l'ombre des canisses pour digérer tout ça.

Au retour, on nous fait croire qu'on va s'échouer sur des bancs de sable, qu'il va falloir tirer le bateau les pieds dans l'eau... On voit et on essaie de suivre des dauphins. Les bateaux virevoltent, ils sont d'une maniabilité surprenante ! Et pour finir, les marins nous interprétent un ballet fantastique dans les cordages. A l'époque des vrais pirates ça devait être vital de savoir faire ce genre de choses. Bref, on a passé une superbe journée !

Petite visite au village voisin en calèche. Nous prendrons en passant deux passagères puisqu'il reste de la place et qu'on veut bien. Pas très causantes, timides ? Tradition ? Dommage.

Notre chauffeur, lui, est plus loquace et laisse volontier les rênes à Félix. C'est dingue comme les tunisens adorent les enfants, les gazous comme ils disent.

Nous voilà au marché de Midouri. Poteries...

Epices...

Et même une peluche de chameau géante ! On trouve de tout au marché de Midouri.

Visite de la ferme aux crocodiles de Djerba. C'est fou ce que ces bestioles ont l'air inoffensives... de loin.

Félix visite les lieux et reste à distance...

Un superbe bougainvillier dans notre hôtel.

C'est quoi ce regard coquin ?

Photo de famille ! Bien nette... sur le premier plan.

Ah, là c'est toujours de travers, mais c'est mieux. On a bien rigolé : c'est qu'il faut courir pour revenir à temps !

J'ai loué un vélo et je suis parti un après-midi jusqu'à Kantara où une route traverse la sorte de lagune et rejoint la partie continentale du pays. Juste après le poste de police se trouve un petit restaurant local muy typico où l'on vend des plats à base de poisson en préparation locale où je me suis arrêté. Sur le chemin du retour je suis repassé à côté d'une grosse décharge publique où j'avais repéré quelques chiens errants à l'aller. Sauf que cette fois, c'est eux qui m'ont repéré et je peux vous garantir que lorsqu'on a une quinzaine de chiens faméliques qui vous courent derrière en aboyant on pulvérise des records ! Pas très rassuré le Théodore Biscotte à ce moment...