lundi 30 mars 2009

Grenoble panorama depuis la Tour sans venin

Pour bien apprécier il faut cliquer sur la photo. Il s'agit en fait de la fusion de 11 photos réalisée par un logiciel Arcsoft qui était livré avec mon Panasonic et que je n'avais pas encore installé. Amusant.

dimanche 29 mars 2009

Battery-free bike steady light - Eclairage et feu arrière en continu sans pile

Aujourd'hui repos, j'ai eu ma dose hier... J'en ai profité pour m'occuper sérieusement de mon vélo qui commençait à faire des bruits bizarres : nettoyage complet, graissage, réglage des freins et petite nouveauté :

Eclairage avant et...

feu-rouge arrière.

Je l'avais installé seulement à l'avant depuis une semaine ou deux et cela m'avait déjà rendu service notamment hier, journée sombre avec du brouillard. Aviez-vous déjà vu un vélo avec des anti-brouillards ? Non ? Eh bien c'est fait. Il s'agit d'éclairages "steady-light" de la marque Reelight. Ca fonctionne sans batterie, le courant étant généré par induction au moyen d'aimants fixés sur la roue et, accessoirement, par les muscles du cycliste. L'éclairage avant et arrière est continu (ce n'est pas le modèle clignotant, c'est donc conforme à la législation française). Ecolo, léger (350 g) et efficace. J'ai aussi fixé les aimants avec de petites attaches plastiques, des fois que les vis se tirent...

samedi 28 mars 2009

Saint-Barthélemy Prélenfrey Col de l'Arzelier Château-Bernard Miribel-Lanchâtre

C'était aujourd'hui. J'avais prévu de tenter de remonter vers Gresse-en-Vercors en passant par Saint-Andéol mais le temps en a décidé autrement. Pas mal de dénivelé, il faut garder de l'énergie pour remonter juste avant Miribel-Lanchâtre.

Saint-Barthélémy, j'ai garé ma voiture derrière l'église. Ce n'est que d'ici que j'ai vu qu'il y avait une éolienne, dans le village on ne la voit pas. Il pleuviote un peu mais je me suis dit que ça devrait passer.

Je n'ai toujours pas réussi à photographier correctement un rapace : dès qu'ils voient qu'on s'approche d'eux ils s'enfuient et inutile d'essayer de les surprendre c'est eux qui ont la meilleure vue. Celui-ci, bien brave, est resté un peu plus que d'habitude mais dans la seconde qui suit il était déjà parti.

Au carrefour de Prélenfrey. Je suis trempé, il pleut à verse, mais je décide de continuer au moins jusqu'au col. Là-haut j'aviserai.

Et voici le col. D'eau de pluie trempé je suis. Je n'ai pas trop froid mais je suis un peu inquiet pour la descente. Question : retourner ou continuer sur Château-Bernard ?

Je prends encore une petite photo au col pour me laisser le temps de la réflexion.

C'est décidé je continue mais sans remonter jusqu'à Gresse-en-Vercors. Ce matin en fouillant dans le garage j'ai trouvé des gants qui vont bien pour le froid, je les avais achetés il y a deux ou trois ans. Mais pourquoi ne m'en servais-je donc pas ? La mémoire me revient quand j'essaie de les mettre : ils sont trop petits et je les avais donnés à Claire... Je m'échine pendant un quart d'heure pour les enfiler, avec l'humidité c'est horrible. Je me contente finalement d'avoir les doigts à peine enfoncés.

Pendant la descente je suis complètement trempé et gelé mais, récompense suprême, je vois une troupe de chamois qui se laisse même photographier. Je prends cette photo sans enlever mes gants de peur de ne pouvoir les remettre. Je n'en prendrai plus d'autres. Je continue sans mes lunettes, la pluie et la buée les rendent inutilisables. Bref, j'arrive à la voiture les chaussures littéralement pleines d'eau et les pieds gelés, j'ai du mal à marcher. Retour chauffage à fond et en arrivant douche brûlante. Ouf !

vendredi 27 mars 2009

Monestier-de-Clermont Gresse-en-Vercors Col de l'Allimas

Eh bien voilà c'est réglé maintenant : quand Félix fait du ski je le dépose au car et pour être sûr de le récupérer le soir je me fais une belle montée au lieu de faire une boucle. Ainsi si je vois que je suis un peu juste au niveau temps je n'ai qu'à faire demi-tour.

En 2003 nous étions passés par là avec Claire lors d'une de nos balades s'étalant sur plusieurs jours. Mais à l'époque je n'avais pas d'appareil photo numérique.

Dès le début la neige est là.

Une belle ferme avec des poules et des odeurs d'étable. Dans le froid et à vélo c'est un régal.

Aujourd'hui il n'y a quasiment personne sur la route. J'entends le silence et ça fait du bien.

La Gresse est le nom de la petite rivière qu'on retrouvera plus bas à Varces et qui se jette dans le Drac. Là, ça ne se voit pas mais il neige... Ca n'était pas vraiment prévu.

Gresse-en-Vercors vu de la route vers le col. C'est l'inter-saison, il n'y a quasiment personne.

Soudain quelque chose bouge dans les arbres. Un chevreuil ! J'ai à peine le temps de sortir mon appareil photo.

Un cabanon juste avant le sommet.

Et voilà, heureux ! Une petite photo spécialement dédicacée pour Max qui me soupçonne de planquer ma voiture quelque part... Non mais ! Curieusement il y a moins de neige au col, le vent sans doute aura tout déblayé.

De l'autre côté on a une vue extraordinaire sur le Mont Aiguille célèbre parce qu'ayant été escaladé pour la première fois en 1492 par Antoine de Ville ce qui serait l'acte fondateur de l'alpinisme.


A ce moment, je n'ai pas froid mais je m'équipe quand même pour la descente comme d'habitude. Bien que cette fois j'ai mes gants, je vais encore souffrir du froid aux doigts terriblement. Il faut que je trouve une solution. Un collègue m'a conseillé des gants de ski de fond. Faut voir. Remarquez mon bonnet de bain sur la tête : ça c'est super efficace, ça protège les oreilles, c'est fin et on peut remettre le casque par dessus. Bon d'accord, ça ne donne pas vraiment un air spécialement intelligent...

mercredi 25 mars 2009

Prémol (montée de Chamrousse)

Samedi dernier Clair et Félix sont allés faire du ski l'après-midi à Chamrousse. Je me suis dit que ça pourrait être bien de voir ce que ça donnait en vélo ou plus exactement ce que je donnais moi dans cette montée. Euh... ça monte raide, même très raide mais le vrai problème n'était pas là...

Un vent glacial soufflait et comme on dit au Québec il y a deux températures celle du thermomètre et celle avec ce crisse de facteur du vent à marde... Mais malgré tout, au début on pouvait penser qu'il faisait beau.

Et plus je montais plus j'avais froid, la neige apparaissant avec l'altitude et la route étant de plus en plus à l'ombre des grans mélèzes. Malgré la pente je m'arrêtais peu et n'étais guère motivé pour prendre des photos. Même mon compteur kilométrique rendait l'âme... Mais je suis quand même arrivé à Prémol. Je suis même monté un ou deux lacets plus haut mais sans atteindre le lac Luitel. Finalement j'ai lâchement abandonné : je crois bien que je n'ai jamais eu ausi froid...

mardi 24 mars 2009

Seyssins Saint-Nizier-du-Moucherotte

Ce dernier mercredi Félix fait du ski, il fait beau et bien que la température soit encore basse, le soleil brille. Une envie comme ça de faire la montée de Saint-Nizier-du-Moucherotte. Ca doit bien faire une douzaine d'années que je ne l'ai plus faite. Trop raide, trop de circulation font que j'ai toujours évité cette montée et particulièrement le week-end. Mais en ce moment j'ai la pêche - ça doit être le printemps - et on est en semaine...

Vue sur les lacets en cours de montée. En bas, Grenoble, et au fond, la chaîne de Belledonne.

Une petite photo à la hauteur de la tour sans Venin histoire de souffler un peu...

Un peu plus haut, on ne voit plus Grenoble seulement les montagnes.

Les trois pucelles. C'est le nom de ces pitons rocheux juste à côté de la piste de saut, vestige du passé olympique de Grenoble en 1968.

A l'entrée du village de la neige et le rappel de son passé résistant. Pendant la 2ème guerre mondiale un immense drapeau français fut déployé au sommet du Moucherotte dominant Grenoble en signe de provocation pour marquer la zone libre.


Là, j'ai encore chaud : monter ça réchauffe.

Ne vous y trompez pas : il fait en réalité un froid de canard mais je suis équipé comme il faut pour la descente qui, de plus, se trouve à l'ombre maintenant. Je n'ai cependant que des mitaines, j'ai oublié mes gants : je vais le regretter tout à l'heure... Brrr !

Ah celle-là je suis content de l'avoir faite. Il est pas beau mon Chabal ?

dimanche 22 mars 2009

Le-Pont-de-Claix Vif Champ-sur-Drac Vizille Vaulnaveys Jarrie Champagnier

C'était dimanche dernier et j'avais envie de faire un parcours un peu plus long... avec un peu de dénivelé. Une belle balade pas trop dure mais avec plusieurs passages à partager avec le trafic routier.

Je n'ai pas pris d'eau je sais que dès le départ il y a une fontaine aux Eaux de Rochefort. Elles sont réputées de qualité et proviennent de la nappe phréatique du Drac.

D'ailleurs le voici. Attention, le Drac est dangereux.

Un petit chemin qui passe sous la voie ferrée permet d'aller en montant raide à champ-sur-Drac village (sur la carte je n'ai pas réussi à "forcer" Google Map à le prendre).

Après 2 km sur la N85 on rejoint Vizille, son château et son musée de la révolution française. C'est d'ici que tout a commencé avec le 21 juillet 1788 la tenue de l'assemblée de Vizille réunissant 50 prêtres, 165 nobles et 276 représentants du Tiers Etat réclamant la tenue des Etats généraux et leur vote par tête et non par ordre.

L'inconvénient des parcours un peu plus long c'est que je prends moins de temps pour faire des photos... Bah, ce n'est pas une grosse perte il ne faisait pas vraiment beau. Ici le plateau de Jarrie juste avant Champagnier et ensuite une belle descente vers Pont-de-Claix.

vendredi 20 mars 2009

Le petit écureuil, duo au violon par Agathe et Félix !


Ils n'ont répété que deux fois ensemble... et un peu plus chacun de son côté, voici le résultat. La solution pour vaincre le tract ? Rester absolument concentré sur la partition. Ils la connaissent pourtant tous les deux par coeur.

mercredi 18 mars 2009

Digue de l'Isère jusqu'à Saint-Quentin et retour par Montaud



Le parcours complet commence au barrage à la sortie de Grenoble un peu avant Voreppe (il faut prendre la sortie centre commercial mais rester sur la gauche) et suit les bords de l'Isère jusqu'à Saint-Quentin-en-Isère. Eh oui, j'y suis retourné ! Mais comme le montre le plan ci-dessus je suis passé cette fois par le Vercors, par Montaud, pour revenir jusqu'à Veurey-Voroize.

Et ça grimpe sec ! On est plus souvent près de 10 % de pente voire même de temps en temps un peu plus. Il vaut mieux avoir le bon braquet. Environ 6 km de montée.


On quitte la piste cyclable en passant par le pont qui rejoint Saint-Quentin-en-Isère.

Attention aux voitures, il vaut mieux passer à pied ici.

Et ça monte raide tout de suite. Non, non, je ne souffle pas : je prends des photos.

Une jolie ferme vue de dessus.

Vous me reconnaissez ? Là, au centre, c'est le pont de tout à l'heure.

Ca devient rapidement plus campagnard. Mais ça monte toujours.

Un jour, quelqu'un a oublié son seau à la fontaine et depuis il le cherche...

Ici, c'est encore l'hiver et ça sent bon la montagne. Encore que... J'ai croisé dans la montée, doucement donc, un tracteur avec sa remorque d'ensillage. Mon amour pour les odeurs authentiques a ses limites.

C'est beau, sauvage et même un peu mystérieux.

La preuve, même les fougères n'osent pas s'arrêter sur le sol. Elles préfèrent pousser dans les arbres. Mystérieux, je vous dis.

La route ne passe pas vraiment par Montaud, on l'effleure. La route de Montaud, si on la contine, va jusqu'à l'ancien tunnel qui rejoignait Autrans. La route qui y conduit est fermée maintenant depuis plus de dix ans pour cause d'éboulement.

Le Vercors...

La descente semble aussi raide que la montée. Il faut abandonner tout espoir que dans l'autre sens ce serait plus facile.

Et la vue, juste au-dessus de Veurey-Voroize, de toute la plaine à la sortie de Grenoble. Il reste encore de la route, le barrage est là-bas, quelque part dans le fond.