et son dénivelé. Comme hier, je précise que contrairement à ce que laissent penser RoadRunner et Google Maps, la descente de Malleval est d'une seule traite, il n'y a pas de petite remontée.
Quitter le Vercors est toujours une déchirure. Nous sommes définitivement tombés amoureux de ses odeurs, de ses paysages, de la gentillesse et de l'accueil naturel de ses habitants.
Nous savons ce que nous laissons... Qu'allons nous trouver derrière ces falaises ?
La descente est géniale mais il faut être prudent ! Nous repassons à Cognin-les-Gorges puis évitons la départementale en passant par les Brosses, nous nous perdons un peu, et traversons l'Isère à Le Perron en direction de Saint Marcellin. Le pont est vraiment étroit et on ne peut là aussi comme dans les Gorges du Nan croiser une voiture.
Nous passons Saint-Sauveur, puis Saint-Marcellin (trop de circulation), puis Chatte et nous sommes encore surpris de retrouver le personnel de la DDE (Direction départementale de l'équipement) à l'oeuvre dans l'entretien des routes : en semaine on ne voit qu'eux, ils sont littéralement partout, c'est impressionnant !
Sur la route de Saint-Antoine-l'Abbaye nous trouvons ce petit panneau bien tentant : prendre une petite route nous permettrait certainement d'avoir moins de voitures.
Gagné ! Il n'y a aucune voiture et on comprend rapidement pourquoi : voici ce qu'il reste de la petite route. Notre hôte de ce soir nous expliquera que ces panneaux signalent les parcours VTT et équestres...
Bon, petite galère qui se termine bien : nous arrivons sains et saufs à l'étang de Chapaize où se trouve Miripili l'île aux pirates. Je ne mets pas le lien, mon anti-virus me signale un cheval de Troie sur ce site ! En même temps ce n'est pas étonnant pour un site de pirates !!! ;o) Si quelqu'un peut le leur signaler.
Et nous arrivons en vue de Saint-Antoine-l'Abbaye qui s'annonce déjà prometteuse avec ses toits qui brillent sous le soleil.
Dès que nous pénétrons dans le village nous sommes en plein moyen-âge, c'est superbe !
Des marches travaillées par le temps.
et l'entrée de l'Abbaye. Je patiente pendant que la "Working Girl" - comme dirait Olivier - traite d'une urgence urgente qui ne peut attendre...
Une cour ombragée nous accueille.
Nous observons et devinons au travers du feuillage.
Et tout au fond, l'Abbaye est vraiment superbe et surtout colossale.
Gargouilles effrayantes. La cour abrite une école de sculpture. Nous mangerons là, éblouis.
Le porche de l'Abbaye, magnifique.
Etonnant ! Rien ne laissait supposer de trouver un monument de cette taille ici.
Et tout est à l'avenant.
L'endroit se prête et est utilisé pour de nombreuses manifestations, concerts, choeurs et orgues. A visiter absolument.
Mais il faut continuer notre chemin. Nous nous régalons de la vue des sommets du Vercors au loin avec encore un peu de neige.
Et après une longue montée nous atteignons Dionay.
Ce n'est pas fini, il faut encore monter et il fait très chaud. Nous longeons le bois de Gargamel mais nous ne verrons pas de Schtroumpfs seulement les gens de la DDE qui font les aller-retour sur la route en transportant du remblai et qui nous encouragent. Pause auprès de ce lac. Je crois bien que j'ai même un peu dormi.
Roybon et son église à l'architecture typique du Chambaran : galets et briques.
Encore 2 km de montée, nous prenons un petit chemin qui traverse un champ puis s'enfonce dans une forêt pour déboucher sur notre chambre d'hôte, La Dupré, superbe. Que dire de plus ? L'accueil, le repas, la chambre... C'est aussi pour découvrir et apprécier ces petites perles que nous voyageons de la sorte. Allez-y.
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