jeudi 14 octobre 2021

Laurence Muller-Bronn, sénatrice

 


"Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la Commission, mes chers collègues. A entendre les partisans de la vaccination obligatoire, vacciner massivement les populations apparaît comme une décision simple, une décision de progrès qui s’imposerait à tous pour faire reculer le virus. Et ceux qui osent douter, réfléchir et finalement faire un autre choix seraient d’obscurs complotistes. Pourtant parmi eux on trouve des institutions très sérieuses comme l'Académie de médecine qui s’est prononcée contre une troisième dose généralisée, comme le professeur Alain Fischer, monsieur “Vaccin” du gouvernement qui se prononce contre la vaccination obligatoire, le contexte actuel ne le justifiant pas, comme le Conseil de l’Europe dans sa résolution du 27 janvier 2021 qui demande que la vaccination ne soit pas obligatoire et qui affirme que personne ne doit subir de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner. Récemment quatre pays, la Finlande, la Suède , la Norvège et le Danemark interdisent le vaccin Moderna pour les hommes jeunes en raison des risques encourus. ou encore les nombreux collectifs de chercheurs et de scientifiques qui expliquent leur refus du vaccin obligatoire. Enfin la France a inscrit le principe de précaution dans sa constitution, il est impossible légalement d’imposer un vaccin avec des produits expérimentaux qui nécessitent un consentement libre et éclairé. Je rappelle que les injections ARN messager sont toujours en phase III expérimentale et ce jusqu’en 2023, c’est une Autorisation de Mise sur le Marché temporaire. Chers collègues, au-delà des institutions nous sommes tous destinataires d'informations sourcées et de publications de qualité, d’études et de rapports français et internationaux. Dans les documents qui nous sont transmis, on nous alerte sur l’insuffisance des preuves concernant l'innocuité et l’efficacité des vaccins, sur la sécurité des injections, sur la transmission du virus ou encore sur les risques qui pèsent sur la vaccination des jeunes, des enfants, sur les sujets souffrant de pathologies graves ou sur les femmes enceintes. On nous alerte aussi sur les dégâts psychiques des injonctions sanitaires. Il n’y a donc pas de consensus scientifique autour de la vaccination obligatoire et de masse. Il y a des vues et des orientations divergentes de la part des professionnels de santé, parmi elles : - adapter la vaccination au risque et renforcer le ciblage des populations fragiles, - réhabiliter l’immunité naturelle dont des études récentes ont confirmé l’intensité, la globalité et la durabilité qui la rendent bien supérieure à celle des vaccins, - rendre aux médecins le droit de soigner à l’aide des traitements précoces reconnus, ce sont eux qui connaissent le mieux l’état de santé de leurs patients, - mettre à disposition les données scientifiques et statistiques aux spécialistes de la pharmacovigilance, les universitaires, les virologues, les généticiens ou les immunologistes. Au vu de tous ces éléments, nous parlementaires, chers collègues, quelle légitimité aurions nous à rester sourds à d’autres arguments pour garantir la santé de nos citoyens ? Comment pourrions nous nous contenter d’une seule doctrine sur la situation ? Quelle légitimité aurions nous pour instaurer de manière autoritaire une vaccination obligatoire et une troisième dose alors que des médecins, des chercheurs, des soignants qui ont des compétences et l'expérience du virus doutent. Au point de renoncer pour certains d'ailleurs à exercer leur métier et de renoncer à leurs revenus. Chers collègues, nous avons besoin d’un débat contradictoire d’où pourront naître des lois équilibrées et respectées. Il nous faut ouvrir ce débat et le nourrir d’une information loyale, transparente et indépendante. Si le gouvernement est convaincu et sûr de lui sur tous ces sujets, alors ouvrons le dialogue. Nous ne sommes pas la chambre d’enregistrement du Conseil scientifique et aujourd’hui il est de notre devoir en tant qu’élus de la République représentant les Français, tous les Français, de restaurer le droit commun et les libertés publiques car il y va de leur confiance. A cet instant où l'épidémie nous offre une accalmie, où le taux de vaccination de la population française a atteint des niveaux élevés, il est temps de renoncer à la vaccination obligatoire, il est temps de renoncer à la troisième dose, il est temps d'arrêter de supprimer des lits dans les hôpitaux. Bien au contraire, il est temps de faire un bilan et d’envisager de façon rationnelle la suite en sortant de la doctrine tout vaccinal. Plutôt que de gouverner par la peur et par le contrôle, il serait bon d’agir avec calme et raison. Vous l’aurez compris chers collègues, je voterai contre cette proposition de loi.

Merci."


Madame Laurence Muller-Bronn est sénatrice apparentée LR du Bas-Rhin, présidente d'Alsace à vélo

La proposition de loi des socialistes instaurant la vaccination obligatoire contre le SARS-CoV-2 a été rejetée par les sénateurs le 13 octobre 2021 par 262 voix contre 64 pour. Voici un lien vers le site du Sénat où figurent en détail le nom de ceux qui ont proposé la loi et voté pour. Ne pas oublier, ne jamais pardonner. Scrutin n° 8 du 13/10/2021

En 2020, pendant que le gouvernement a obligé la population à se confiner, à respecter un couvre-feu, à justifier de ses moindres déplacements, pour officiellement éviter la "saturation" des hôpitaux, il supprimait 5 700 lits d'hôpital. Article de La Tribune

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