dimanche 3 avril 2022

Brandade de morue

 J'adore la brandade de morue et je me suis imaginé de la faire plutôt que de l'acheter toute faite.

J'ai donc fait dessaler la morue dans de l'eau au frigo pendant 24 heures en changeant l'eau régulièrement. J'ai jugé prudent de la recouvrir d'un film plastique, je me méfie du poisson... A ce propos, la morue et le cabillaud sont deux noms pour le même poisson, l'un étant la version salée, l'autre non.

Sur la photo figurent tous les ingrédients sauf les patates mais je n'ai finalement pas mis le lait dans la purée. La morue doit être coupée en petits morceaux, on en profite pour enlever les arrêtes.


J'ai écrasé cinq ou six gousses d'ail avec du gros sel et du poivre dans mon petit mortier.


Pendant ce temps cuisaient les pommes de terre. J'avais lu qu'on pouvait laisser la peau et qu'elle s'enlèverait facilement. Bof, il faut penser à donner un coup de couteau sur la circonférence, ce que j'ai oublié de faire, et en plus ça n'est pas vraiment pratique: les patates sont trop chaudes, je me suis brûlé les doigts. La prochaine fois, je les éplucherai comme d'habitude.


On prépare une purée ordinaire, patates, beurre, crème fraîche, on ajoute la morue, le mélange du mortier, le  persil et de l'huile d'olive.


Recouvrir de chapelure et faire cuire environ une demi heure en mode gril, à surveiller en fonction de l'épaisseur de la brandade.


Voici le résultat, et ça valait le coup, le goût est incomparable, bien meilleur que les produits industriels ! Il faut prévoir une salade verte pour accompagner, le plat étant un peu un "étouffe-chrétien".



Les canards aux gravières

Depuis quelques temps, j'accompagne chaque semaine Mathieu pour un petit tour à vélo d'environ une heure. Nous allons souvent aux Quinze sols et passons par les petits lacs du club de pêche local "La fine gaule" qui sont en fait d'anciennes gravières recyclées en réserves de pêche. C'est un endroit magnifique, très reposant. Cette semaine j'avais apporté un peu de pain pour les canards. 

Comme je m'inquiétais de ne pas voir les trois petites biquettes dans leur enclos, les pêcheurs locaux m'ont hélas confirmé qu'elles avaient été emportées par la grosse crue de la Garonne début janvier et étaient mortes noyées. Les alertes météos avaient pourtant bien été données mais personne n'avait imaginé que l'eau monterait si haut. C'est bien triste.