mardi 17 juillet 2007

La Loire à vélo 3 Bertignolles Chênehutte-Trèves-Cunault

Qui a dit "Les bords de la Loire c'est tout plat" ? Première montée de la journée...

Au loin, vaguement inquiétantes, les vapeurs de la centrale nucléaire de Chinon située sur la commune d'Avoine.

Deuxième montée de la journée. Si, si! 18%, et c'est bien notre route.

Même pour des grenoblois ça fait un peu raide.

Heureusement la différence avec les Alpes c'est que ça ne dure pas longtemps et qu'en plus, ces gens-là savent manifestement vivre : un petit banc ombragé nous attend juste au sommet. Mais pas d'eau ! Bizarrement l'approvisonnement en eau sera toujours un petit souci entre Tours et Angers.

On se demandait quelle pouvait bien être la raison de ce détour : Les vins de Touraine ! Nous voilà en plein vignoble. Soudain ! un lièvre traverse 2 m devant Félix, puis 2 min plus tard 2 lapins, puis encore 1 et encore 2. Incroyable ! Nous sommes ravis.

Nous mangerons à Saumur juste en face du château de Saumur comme il se doit.

Ce soir nous dormirons ici. Certaines chambres sont particulières, elles sont taillées dans la pierre : depuis la nuit des temps les habitants de la région ont creusé les bords de Loire pour y construire leurs maisons, leurs châteaux, leurs églises.

Malheureusent nous n'avons pas réservé assez tôt et devrons nous contenter d'une chambre ordinaire mais nous profiterons quand même d'un cadre agréable.

Notre restaurant de ce soir est lui aussi troglodyte, La Cave aux Moines !

Comme l'indique le panneau, ce n'est pas vraiment l'entrée. Il faut encore s'enfoncer d'une centaine de mètres dans ces galeries avant de pouvoir se régaler de spécialités locales et souterraines.

Tant qu'il y a de la lumière on trouve toujours son chemin pour y arriver et surtout pour en sortir...
Finalement, l'énergie nucléaire peut aussi avoir quelque chose de rassurant quelque part.

Ce soir là, nous rentrons nous coucher de très bonne humeur. En vélo le long de la Loire, je déclame à tue-tête le sketch de Bourvil "l'eau ferrugineuse". Pour Félix, c'est une découverte et il est mort de rire.

D'ailleurs ne dit-on pas :
Une santé de fer !
Un homme de fer !
Un chemin de fer !
...
Un mammifère ?

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