samedi 28 mars 2009

Saint-Barthélemy Prélenfrey Col de l'Arzelier Château-Bernard Miribel-Lanchâtre

C'était aujourd'hui. J'avais prévu de tenter de remonter vers Gresse-en-Vercors en passant par Saint-Andéol mais le temps en a décidé autrement. Pas mal de dénivelé, il faut garder de l'énergie pour remonter juste avant Miribel-Lanchâtre.

Saint-Barthélémy, j'ai garé ma voiture derrière l'église. Ce n'est que d'ici que j'ai vu qu'il y avait une éolienne, dans le village on ne la voit pas. Il pleuviote un peu mais je me suis dit que ça devrait passer.

Je n'ai toujours pas réussi à photographier correctement un rapace : dès qu'ils voient qu'on s'approche d'eux ils s'enfuient et inutile d'essayer de les surprendre c'est eux qui ont la meilleure vue. Celui-ci, bien brave, est resté un peu plus que d'habitude mais dans la seconde qui suit il était déjà parti.

Au carrefour de Prélenfrey. Je suis trempé, il pleut à verse, mais je décide de continuer au moins jusqu'au col. Là-haut j'aviserai.

Et voici le col. D'eau de pluie trempé je suis. Je n'ai pas trop froid mais je suis un peu inquiet pour la descente. Question : retourner ou continuer sur Château-Bernard ?

Je prends encore une petite photo au col pour me laisser le temps de la réflexion.

C'est décidé je continue mais sans remonter jusqu'à Gresse-en-Vercors. Ce matin en fouillant dans le garage j'ai trouvé des gants qui vont bien pour le froid, je les avais achetés il y a deux ou trois ans. Mais pourquoi ne m'en servais-je donc pas ? La mémoire me revient quand j'essaie de les mettre : ils sont trop petits et je les avais donnés à Claire... Je m'échine pendant un quart d'heure pour les enfiler, avec l'humidité c'est horrible. Je me contente finalement d'avoir les doigts à peine enfoncés.

Pendant la descente je suis complètement trempé et gelé mais, récompense suprême, je vois une troupe de chamois qui se laisse même photographier. Je prends cette photo sans enlever mes gants de peur de ne pouvoir les remettre. Je n'en prendrai plus d'autres. Je continue sans mes lunettes, la pluie et la buée les rendent inutilisables. Bref, j'arrive à la voiture les chaussures littéralement pleines d'eau et les pieds gelés, j'ai du mal à marcher. Retour chauffage à fond et en arrivant douche brûlante. Ouf !

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