Aujourd'hui nous utilisons les moyens de transports locaux : nos montures sont au repos devant ce qu'il reste du village abandonné. Ici point d'inondation, seulement le désert qui avance...
C'est la saison des amours pour les dromadaires ce qui se traduit par des comportements surprenants chez le mâle : le mien tire de temps en temps la langue sur le côté en bavant et en poussant des cris bizarres et indescriptibles. On dit que le dromadaire blatère. Le verbe déblatérer vient de là...
Ah j'oubliais, on nous a affublé de magnifiques djellabas rayées. Moi, je me trouve un peu ridicule mais avec son chèche Félix est superbe, on dirait Lawrence d'Arabie.
Nous repartons et depuis la route au milieu de nulle part nous voyons de loin quelques tentes berbères.
Ce sont des nomades, des pasteurs.
Après avoir déjeuné à Douz nous arrivons à Ksar Ghilane qui est réputée comme étant l'oasis la plus au sud et la porte du désert. Un fort atteste de la présence des Romains mais l'oasis n'existerait que depuis 1953 date à laquelle un forage pétrolier aurait mis à jour une nappe phréatique d'eau chaude souffrée. Depuis un peu plus de 50 ans les palmiers ont poussé et les touristes viennent prendre des bains.
Nous dormirons dans ces tentes. Rien de vraiment exotique, elles sont climatisées. On est loin des tentes berbères.
Nouvelle balade en chameau dans les dunes et je m'essaie à photographier un coucher de soleil. Pas terrible.
Heureusement on peut toujours compter sur les dromadaires pour prendre la pause.
dimanche 12 avril 2009
J3 - Zaafrane village ensablé, Douz, oasis de Ksar Ghilane
Labels: Tunisie
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